le réveil c'est dur ft. amélie

19/10, à 12h45.

Premier réveil dans la mds. Faut dire que j'avais pris mes marques dans mon loft accompagné de mes trois collègues : tara, daniel et émilie. J'avais bien vécu ces quelques jours en isolement, et honnêtement j'étais content que tous les quatre ayons été sélectionnés. Je vous le dis, je suis quelqu'un qui se lève souvent du mauvais poil le matin, mais en l’occurrence je m'étais réveillé de bonne humeur aujourd'hui. Une expérience comme secret story c'était pas tous les jours et je comptais bien en profiter. Toujours dans mon lit que j'avais choisis la veille, je remarquais tout de même qu'il n'y avait plus personnes dans la chambre; oh con, Tant pis hein !

Il est bientôt une heure de l'après-midi lorsque tu décides de monter dans la chambre pour te changer, à nouveau. Après avoir passé la matinée vêtue d'un survêt' et d'un pull suffisamment chaud pour ne pas attraper froid, t'as envie de passer un jean confortable et de, pourquoi pas, te maquiller un peu. T'es ici depuis à peine vingt-quatre heures mais la concurrence est rude. Les filles sont jolies, sublimes même. T'es proche de la trentaine mais tu te laisses pas aller. Hors de question de passer pour la doyenne emmerdante de service. Alors tu grimpes les marches et quand t'arrives dans la chambre, t'es surprise de tomber sur Thomas, qui vient tout juste de se lever. Tu rigoles doucement On a de la peine à émerger ? Tu souris en t'approchant de lui. Tu t'assieds même sur son lit, tu plantes tes yeux dans les siens T'as b'soin d'un café ? T'es pas serviable d'ordinaire, et tu sais même pas dire si tu utilises ici de l'ironie ou si t'es sincère. Mais la situation t'amuse... t'en profites.

Putain ! J'ai vraiment du mal à me lever ce matin. Je frotte mes yeux, secoue mes cheveux, mais rien n'y faire, mon corps ne veut pas suivre. Alors que j'essayais tant bien que mal de lutter contre mon sommeil, remarquant bien que plus aucun habitants n'étaient présents dans son lit, Amélie, surgit dans la chambre, l'air plutôt amusé de me voir dans cet état. Elle fit d'ailleurs une petite remarque qui avait pour don de me faire sourire,  « Je crois que j'ai besoin d'encore quelques heures de sommeil » répondis-je. La jolie belge finit même par s'asseoir prêt de moi. Gros plan sur ses seins et tout. Faut avouer que la taille de ses deux ballons de foot étaient quand même largement supérieur à la moyenne, je crois qu'en faite, j'avais besoin de voir ça pour m'activer  « T'es gentille merci mais je suis pas trop café » finissais-je par lui dire, posant ma main sur son épaule, montrant que son geste me faisait quand même plaisir.

Tu l'vois pas loucher sur ta poitrine opulente. Disons que t'as perdu l'habitude de le remarquer tant c'est devenu naturel. T'es passée d'un bonnet B à un bonnet D à coup d'argent bien dépensé et t'en es, aujourd'hui, plutôt fière. Même si ça alimente le cliché de la blonde aux gros seins, tu t'en moques bien. Toi, t'en as dans l'crâne même si ça ne se remarque pas toujours. Alors, assise à côté de Thomas, tu te plais à loucher sur son visage et sur son physique. Faut pas penser que les garçons ont le monopole sur le sujet, les filles dans ton genre ne sont pas en reste, elles non plus. Sa mains sur ton épaule te fait rire doucement. Tu t'doutes bien que c'était purement rhétorique ? tu annonces sans te départir de ton sourire. On n'est plus au seizième siècle, bonhomme. Les femmes ne vont plus chercher le café. et tu rigoles allègrement. Allez, lève toi paresseux. Tout le monde est en cuisine, on va bientôt passer à table. Et tu hausses un sourcil, taquine A moins que t'aies caché de quoi manger sous ta couette ? faisant légèrement allusion à ce qu'il s'y cachait.

Putain la veille meuf, haha. C'était une douille qu'elle voulait me mettre, pas de café, pas de meufs à notre service, je venais tout de suite de descendre de quelques étages. Riant légèrement suite à ce qu'elle venait de me lâcher, je secouais la tête légèrement toujours mon sourire accroché aux lèvres  « Tu sais que c'est mal de donner des faux espoirs » lui répondis-je ironiquement. D'ailleurs, elle rétorqua que nous étions désormais au seizième siècle et que les femmes n'allaient plus chercher le café  « Alala les femmes modernes, ma parole, que des problèmes ! » repris-je toujours sur le ton de la plaisanterie. J'avais fini par me redresser, Amélie était de bonne compagnie, du coup, j'avais eu plus de facilité à emmerger. La belge conclua même en me boostant à me lever n'oubliant pas de glisser le fait que j'étais paresseux et que tous les habitants étaient déjà dans la cuisine, prêt à manger  « Quoi ? C'est pas vrai ? Putain la honte ! » genre j'suis le seul mec à dormir jusqu'à cette heure-ci, on devait déjà me prendre pour j'sais pas qui en bas  « Mais qu'est-ce qu'elle dit elle ?! » concluais-je amusé alors qu'elle venait de me demander si j'avais peut-être caché quelques trucs à bouffer sous la couette, elle est folle.

Tu le regardes sans sourciller. Tu vois bien à son expression qu'il est presque déçu et toi, ça t'amuse bien. Tu rigoles de bon coeur, c'est rare, à sa remarque. Je recommencerai pas... tu lui dis sur un ton faussement désolé. Bien sûr que tu recommenceras, t'es ici pour ça. Te jouer des autres, t'amuser à leur dépend et découvrir qui ils sont vraiment. T'es ici pour chasser du secret... et sa nouvelle réplique t'arrache un éclat de rire Faut t'mettre à la page mon vieux. tu glisses en te redressant sur tes jambes. Alors tu quittes son pieu et tu vas jusqu'au tien. Tu ouvres ta valise, tu attrapes un jean et tu baisses ton training... t'es venue ici pour te changer, pas pour faire causette. Il s'alarme d'être le dernier levé, tu rigoles d'avantage T'en fais pas, va. C'est le premier matin, on veut bien t'excuser. Tu enfiles ton jean en revenant vers lui. Il comprend pas ton sous-entendu, tu relèves pas le vent que tu viens de ramasser. Lève toi, roméo. Tes tartines vont pas se beurrer toutes seules. tu dégages le duvet de son lit, le forçant à se bouger les fesses... T'es du genre autoritaire toi, quand il le faut.

Amélie déclara qu'elle ne recommencera plus à donner des faux-espoirs, je sais pas pourquoi, mais j'y crois pas du tout. C'est vrai que j'étais un mec plutôt macho, mais j'étais conscient que le temps où les femmes disaient amen à tout était terminé et qu'il fallait maintenant s'y faire. Me comparez pas non plus à Giuseppe, lui c'était un autre niveau. « Je vais finir par m'y faire » répondis-je à Amélie en souriant. Elle finissait pas se retirer de mon lit, afin de se rendre vers sa valise pour se changer. De mon côté, j'observais les moindres faits et gestes de la blonde avec qui j'entretenais une conversation par la même occasion « Vous allez vous habituez au final de toute façon » on vivait en communauté, on allait tous finir par s'accepter l'un l'autre comme nous étions, c'était le côté humain du jeu. Amélie finissait même par me secouer encore plus, dégageant le duvet de mon lit. Riant suite à son action, j'avais fini par me lever, cheveux complètement en dégât, tête dans le cul « J'espère que ce sera pas tous les matins comme ça quand même » concluais-je en passant une de mes mains dans mes veuch. Ouais en temps normal je supportais pas les réveils brutaux, mais bon, je l'aimais bien celle-là, du coup, j'avais rien dis.

Jusqu'à présent, tout se passe à merveilles. Le premier jour semble se dérouler sous les meilleures auspices pour toi. La pression de la soirée retombée, tu prends gentiment tes marques. T'apprends à découvrir certaines personnes plus que d'autres et t'es plutôt contente du début de ton aventure. Thomas semble plutôt réceptif à tes piques et tu trouves ça plutôt agréable que de te retrouver face à quelqu'un qui se braquerait sans équivoque. Tu lui adresses un petit clin d'oeil. J'serai là pour t'aider à t'en souvenir, t'inquiète pas. Tu ris doucement en finissant d'enfiler ton jean. Tu lui indiques alors qu'il est temps de se lever pour rejoindre les autres. Il te dit que vous finirez à vous habituer au fait qu'il se lève tard. Tu pouffes discrètement Compte pas trop là-dessus Tomtom. J'hésisterai pas à venir te réveiller en fanfare s'il le faut. t'es pas du genre chiante mais tu ne supportes pas qu'on fasse la grasse matinée... pas que ça te dérange outre mesure, mais tu estimes qu'en communauté, il convient de se lever plus ou moins à la même heure afin d'obtenir une certaine harmonie. T'es au courant que la matinée se termine à midi ? Tu t'appuies contre le mur, tu croises les bras. T'as un air plus ou moins grave tout en restant assez sarcastique dans tes propos. Il est presque treize heures. et tu affiches un sourire décomplexé, amical.

Amélie n'avait pas l'air d'une femme désagréable au contraire, je sentais qu'elle était quand même autoritaire, tout ce que j'aimais. Les gens qui se laissaient faire et tout c'était pas mon trip, étant un mec qu'avait un caractère plutôt trempée, j'étais pas du genre à calculer les babtous fragiles. « Pas de soucis » répondis-je. Je n'étais pas du matin, j'étais un gros dormeur et honnêtement, je détestais par dessus tout que l'on me réveille alors lorsqu'Amélie, rétorqua qu'elle n'hésiterait pas à me réveiller en fanfare, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire « T'y es folle toi je crois, on me réveille pas moi » à ses risques et périls hein. Elle rétorqua d'ailleurs en me corrigeant sur le fait que la matinée se terminait à midi et qu'il était presque treize heures « On à pas tous le même rythme de vie tu sais » déclarais-je en souriant alors que je venais finalement de me redresser de pousser la couette hors de moi.

Quand il te dit que t'es folle, tu peux pas t'empêcher de rire de manière sincère et non calculée. Tu n'imaginais pas une seule seconde te plaire à rencontrer autant de monde différent mais force est de constater que, depuis hier, tu ne cesses d'avancer dans tes propres retranchements. Le sourire aux lèvres, tu rétorques Et toi t'es dingue si tu penses que j'vais te laisser pioncer jusqu'à treize heures tous les jours, mon coco. tu souris en prenant ta place contre le mur. T'attends juste qu'il se lève, c'est pas si sorcier et puis, c'est peut-être le bon moment non ? Ce serait dommage qu'il ne profite pas de cette première journée pour en apprendre d'avantage sur la maison et ses habitants. A ses propos, tu souris, tu hausses un sourcil T'es marseillais, c'est ça ? tu lui demandes, presque sûr d'avoir reconnu son accent et son côté... latent !

Et ouais, je n'étais pas du tout du matin cependant je pense qu'avec le temps et l'habitude, j'allais finir par suivre le rythme des autres habitants. D'ailleurs Amélie ne manqua pas de me rappeler qu'elle ne comptait pas me laisser faire ma grasse mat habituelle tous les jours ce qui me faisait légèrement rire « La meuf elle peut déjà plus se passer de moi et tout » déclarais-je en plaisantant. J'avais enfin daigné à me lever non seulement car mon interlocutrice m'avait complètement coupé dans mon sommeil mais qu'en plus de ça, je commençais un peu à avoir la dalle « d'Aix plus précisément » répondis-je alors qu'elle venait de me demander si j'étais bien de marseillais « et toi j'ai même pas besoin de te demander, même un sourd ferait le lien entre la belgique et toi. » concluais-je en souriant.

T'attrapes le premier objet qui te passe sous la main et tu le lui balances. Le mec a d'la chance, c'était une paire de chaussettes encore pliée. Tu éclates néanmoins de rire en rétorquant Ne prends pas tes désirs pour la réalité, tomtom. et tu le laisses se lever. Quand tu lui demandes s'il est marseillais, il te répond directement qu'il vient d'Aix. Tu esquisses un nouveau sourire, en géographie, t'es une quiche. Mais tu vas pas le lui faire remarquer. Puis, il te balance une pique bien sentie qui te fait encore une fois rire alors que tu frappes son épaule. Sache que les femmes belges ont du caractère, mon coco. ça sonne presque comme une menace mais ça n'en est pas une. C'est un avertissement. Pas qu'il pense qu'il puisse s'amuser à tes dépends, tu auras toujours du répondant et rare sont ceux qui ont le dernier mot avec toi. Cette fois ça y est, t'es prêt à descendre ? tu lui demandes en te redressant sur tes jambes, t'écartant du mur légèrement.

Sans même m'y attendre, je reçus une paire de chaussette en pleine gueule. J'éclate de rire, ça y'est j'en avais maintenant la certitude : cette fille était vraiment une fatiguée et ce n'était pas pour me déplaire « Tu vises bien toi » déclarais-je en riant. C'était bon enfant, il n'y avait rien de mal là dedans. Alors que je venais de me lever du lit, cherchant du regard un short que je pourrais bien enfiler, Amelie me tapa légèrement l'épaule en ajoutant que les femmes belges avaient du caractères « reste à voir chérie » retorquais-je du tac au tac. Finissant par trouver ce que je cherchais, je mis mon short rapidement me saisissant aussi d'une casquette pour cacher mes cheveux en pagaille avant de reposer mon regard clair sur la blonde. « Je crois bien »

Tu souris à sa remarque. J'ai longtemps joué au baseball. tu rétorques l'air de rien. C'est vrai, tu as pratiqué ce sport longtemps mais dans des conditions un peu particulières... vestige d'un passé parfois lourd à assumer. Mais ça, tu t'en moques bien, aujourd'hui, t'es plutôt contente de la femme que t'es devenue. Il se lève, met en doute tes propos, tu ricanes ô t'inquiète pas pour ça. laisse passer quelques jours et tu verras bien. tu repenses à certaine personne, ça te fait rire y en a deux-trois qui vont vite comprendre qu'en Belgique, on plaisante pas. mais tu vises personne, encore une fois. Lorsqu'il est prêt, tu souris. Tu lui tends le bras On descend, dans c'cas ? T'es pas mécontente d'être tombée sur lui, il est vraiment sympa comme garçon.

J'hausse un sourcil lorsqu'Amélie me dit qu'elle a fait du baseball. C'est étonnant venant d'une fille comme elle, mais comme le slogan de secret le disait si bien : méfiez-vous des apparences. « C'est pas vrai ? Ça m'étonne trop » mais j'aimais bien les femmes sportives. Alors que je venais de mettre en doute son caractere, elle rétorqua rapidement qu'il fallait pas que je m'en fasse et qu'il y avait quelques personnes qui finiront par comprendre qu'en Belgique, elle ne plaisantait pas. « Je sais de quoi tu parles mais connaissant les marseillaises, elles sont encore plus folles que vous ! » y'a combat hein. J'ai l'impression que ça va finir en combat dans la maison. Que sera la plus hystérique et tout et honnêtement, j'me mettrais bien au première loge pour ne pas rater ça. Finalement Amélie me tendit sa main que je m'accaparais rapidement avec d'acquiessais ses dires. « Allons-y » concluais-je en souriant.

Il semble étonné de savoir que t'as pu pratiquer un sport d'homme plus tôt. Toi, ça ne t'étonne pas vraiment... faut avouer que dans ton entourage, tout le monde aurait tendance à te prendre pour la blonde un peu nunuche. Mais on oublie facilement que derrière ton apparence légère se cache un réel caractère et de réelles ambitions. Qu'est-ce qui t'étonne à ce point tomtom ? Qu'une femme puisse exercer un sport réservé aux hommes ? Tu ris tout doucement en poursuivant la conversation. Quand tu lui offres ton bras, il la prend volontiers. Tu esquisses un nouveau sourire, tu t'apprêtes alors à descendre en sa compagnie au rez-de-chaussée... Alors, allons-y. tu pouffes doucement en laissant la chambre derrière vous. La journée peut enfin commencer...

Spoiler:

C'était toujours étonnant qu'une femme pratiquait ce genre de sport assez physique. Perso, j'voyais plutôt Amélie comme le genre de meuf qui était sur le côté, bougeant et ondulant son corps dans tous les sens pour supporter le gars qu'elle préférait. La bonne pompom girl, quoi. Mais bon, c'était une bonne surprise, étant moi-même un grand fan de sport, je ne pouvais que valider ce qu'elle faisait « C'est une bonne surprise » déclarais-je en souriant. Une fois prêt, j'avais suivi Amélie jusqu'en bas après avoir saisi sa main. C'est bien beau de dormir mais manger c'est encore mieux pardi !